Terre de l'espoir
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The JdR
 
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 Madris

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3 participants
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Madris

Madris


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 28/04/2008

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MessageSujet: Madris   Madris Icon_minitimeSam 10 Mai - 13:34

Race: Humain
Sexe: Masculin
Nom: Y'a pas!
Prénom: Madris
Surnom (facultatif):
Âge: 21 ans
Taille: 1 m 80
Poids: 75 kilos

Description mentale/morale:
Il serait relativement difficile de qualifier de particulièrement reluisante la santé mentale de Madris. Il est en effet quelqu'un de relativement troublé, et assez lunatique. Son apparente compréhension et surtout son attitude conciliatrice dissimulent en fait une adoration fanatique de Sÿor, et un refus du fait qu'un autre puisse être vénéré. Il recherche de plus à éliminer quiconque serait une menace pour le culte de Sÿor, et tout particulièrement les Démons.
On peut également mentionner le fait que dans ces situations, il est presque inutile de tenter de le raisonner: il combattra. En cas de repli, ce n'est pas dit qu'il recule, et encore moins qu'il écoute la plainte de son corps meurtri et fatigué... À la vie, à la mort, pour Sÿor!
En dehors de ces instants de rage de combat, il a un caractère plutôt calme et posé, mais qui trahit toutefois une importante tension interne

Description physique/vestimentaire:
Ce qui frappe en premier chez Madris n'est pas le Morgenstern qu'il porte relativement en évidence à sa ceinture, mais bien ses yeux, d'un bleu clair, et qui contrastent assez bien avec le blond sale et fatigué de ses cheveux longs et jamais très bien coiffés, qui rappelle celui de la barbe de plusieurs jours qu'il porte assez régulièrement. Son visage taillé à la serpe est marqué par les intempéries, et peut-être par des combats déjà, et a des traits assez durs.
On remarque ensuite sa corpulence musculeuse, ses muscles taillés non pas par les exercices physiques, mais bien par le métier. Une musculature nerveuse, qui s'est formée à force de battre le fer plus que les êtres, d'ailleurs.
Cette musculature se remarque d'autant plus que si toute la partie inférieure de son corps est relativement bien couverte, vêtu qu'il est d'un pantalon assez bien tissé, mais de basse qualité, son torse n'est couvert que par les restes d'une mince chemise de lin, que le temps et les voyages ont déchiré et salie.

Signe particulier:
Madris porte sur sa main une cicatrice qu'il a récolté en manquant de prudence en battant le fer, qu'il prit à pleine main avant qu'il ne soit totalement refroidit.

Historique:
Les ombres... Les cris...
Madris... La première fois que ce nom fut prononcé, rien de bien particulier ne se passa. Un père était heureux. Kurt était heureux. Cet artisan forgeron à la musculature puissante, à l'air jovial, le cheveux coupés courts, se tenait près du lit dans lequel était couchée Annah, sa femme. Un de ses bras enlaçait tendrement la mère épuisée par les épaules, tandis qu'un de ses grands doigts reposé, légèrement courbé, sur la joue de son fils nouveau-né. Le reste de la famille s'était aussi rendu à l'heureux événement: se tenaient là un désormais grand-père fatigué qui regardait la scène depuis un fauteuil, mi-réjouit et mi-absent, la mère d'Annah, une vieille femme robuste, l'air décidé, qui se tenait droite à côté de sa fille, la bassine qui avait servit à laver le nouveau-né entre les mains. Le père de Kurt n'était là que par le souvenir qu'on avait de lui. Hanz... Hanz le Brave, celui qui défia les brigands qui voulurent piller le village, et emmena le village derrière lui dans la lutte... L'homme s'était éteint il y a peu, vaincu par une maladie contre laquelle aucun remède n'avait pu faire quoi que ce soit...
Mais maintenant, la joie régnait de nouveau dans la maisonnée...
L'inexorable engrenage du temps se mit en branle, et entraîna avec lui un flot d'années qui allaient poser leur marque sur l'enfant. À quatre ans, on le remarquait déjà assez grand, assez costaud, par rapport aux autres enfants avec qui il jouait dans la rue. Ses cheveux, d'un blond assez sombre, rappelaient ceux de Hanz... En fait, plus il grandissait, et moins on remarquait chez lui les traits hérités de ses parents. Ceux-ci ne s'en souciaient guère... Dans la famille, les fils ressemblaient très souvent à un autre membre, sans que la parenté ne soit directe. Et de fait, il n'avait pas là de quoi s'inquiéter. En dehors d'une fascination pour le feu peut-être plus importante que la normale, on avait là un enfant tout à fait ordinaire...
La vie dans le village s'égrenait tranquillement. Chaque jour, on voyait dans la forge familiale le jeune Madris, maintenant âgé de dix ans, apprenait de son père les techniques de la forge et assistait celui-ci dans les petits travaux. Il était chargé de remettre du combustible dans le fourneau quand celui-ci menaçait de baisser en chaleur, de tendre à son père divers outils, et ainsi de suite. Mais surtout, il devait regarder, et tenter de mémoriser. À force, il commençait à voir comment, sous les coups de marteau de Kurt, un outil prenait forme. Deux ans plus tard, il commençait à forger de petits objets. Maillons de chaîne, clous, tiges,... Ce genre de choses qui ne demandaient pas un réel savoir-faire, mais plutôt quelques connaissances... Sa puberté commença, et intensifia encore la ressemblance avec son grand-père, de par le fait qu'il porta des cheveux longs. Sans être pour autant remarquablement musclé, il était déjà trapu, un peu au-dessus de la moyenne dans ce domaine. Dans la maisonnée, les jours s'écoulaient assez calmement. Les points de désaccord étaient rares entre les parents et leur fils. Annah tomba de nouveau enceinte à cette époque. Son ventre s'arrondissait progressivement, suivant la même croissance que la taille des objets que Madris devenait capable de forger. Ses lames de hache étaient relativement bien reçues par les bûcherons alentours, qui aimaient leur courbe marquée, et leur tranchant assez bon. Sans atteindre la maîtrise de son père, il était aussi capable de forger d'autres outils, mais qui avaient encore bien besoin de perfectionnement. Son point fort restait quand même son talent pour reforger un outil brisé...
Leur vie s'égaya de nouveau avec la naissance de Kristine, la petite soeur qu'Annah avait portée tout ce temps. Maintenant âgé de quinze ans, Madris découvraient de façon plus approfondie les alentours, en compagnie de Franz, le fils d'un chasseur, qui connaissait la région comme sa poche, voire même mieux.
Les deux jeunes gens, à force de chasser ensemble le dimanche, ils en vinrent à connaître de nombreux sentiers ignorés, et il était rare qu'ils ne ramènent pas un quelconque gibier. Leurs promenades se complétaient parfois, suivant les gens qui s'y baignaient, de l'observation de corps féminins. C'étaient leur secret... En somme, la vie était paisible dans ce coin du Skogbygd.
Les flammes... Les cris...
Madris et Franz couraient à en perdre haleine. La nuit était tombée, et ils revenaient de leur chasse plus tard qu'à l'accoutumé, ayant à traîner un cerf de belle taille, dont ils tireraient bon prix. Mais en parvenant au sommet d'une des collines surplombant le village, ils se rendirent tout de suite compte que quelque chose n'allait pas... Il y avait un incendie dans le village. Lâchant leur prise, ils s'étaient mis à courir, espérant arriver à temps pour aider. Mais en se rapprochant, ils s'aperçurent que la situation était réellement grave. Des bruits de métal s'entrechoquant, des cris de rage ou de douleur, des femmes hurlant leur terreur... Des hommes, armés d'un attirail hétéroclite d'armes meurtrières, se heurtaient aux villageois, les tuant les uns après les autres. Madris ne fit pas attention à Franz, il couru vers sa maison, située au bord du village, et y entrant par derrière. Il entendit des cris, ceux de quelqu'un se débattant dans la forge. La peur au ventre, une suée froide lui collant au corps, il s'avança, et regarda par un interstice entre les planches de la porte. Il vit sa mère, plaquée au sol par deux des brigands, tandis qu'un troisième lui arrachait Kristine des bras, la regardait en riant... Puis lui prisa un bras, avant de la jeter dans la forge. Les cris de l'enfant qui se calcinait et l'odeur épouvantable de chair grillée, carbonisée paralysa d'horreur le jeune homme, qui ne parvenait pas à détacher ses yeux de l'épouvantable spectacle... Quand la fillette ne fut plus qu'un bout de charbon parmi les autres, les trois hommes reportèrent leur attention sur la femme sanglotant sa douleur devant eux. Ils la relevèrent, lui arrachèrent ses vêtements, et prirent plaisir avec elle l'un après l'autre. Des larmes s'écoulaient silencieusement des yeux de Madris. Il voulait bouger, mais pas un seul muscle de son corps ne répondait. Il ne clignait plus des yeux qu'irrégulièrement, incapable de se contrôler... Quand ils eurent finit, ils laissèrent retomber la femme brisée, qui ne se débattait plus, n'en ayant plus la force, et se dirigèrent vers la forge. L'un d'eux ramassa une longue et plate barre de fer munie d'une pointe, en fait un début d'enseigne sur lequel Madris avait commencé à travailler, et le fourra dans les braises, avant d'activer le soufflet. Une fois que le métal fut chauffé au rouge, les deux autres retournèrent auprès d'Annah, et lui écartèrent les jambes. Le dernier s'approcha, et, froidement, transperça la femme de bas en haut...
Ç'en fut trop pour Madris, qui se détourna sur le côté, vomissant le peu qu'il avait dans l'estomac. Le cri de douleur de sa mère qui résonnait dans sa tête... Et lui, il n'avait rien fait. Tout tournait autour de lui, et la dernière vision qu'il eut fut celle du plafond lui arrivant dessus à toute allure...
Les cris... Le sang... Les flammes...
Lorsqu'il rouvrit les yeux, Franz étaient à ses côtés, le visage couvert de suie. Il se mit à parler, ses larmes lavant la saleté de son visage... Franz qui lui parlait, sans que Madris n'ai vraiment la volonté de comprendre... À quoi bon comprendre? Toute sa vie s'était écroulée... Ils passèrent néanmoins quelques jours ensembles... Franz avait fouillé le village, cherchant des choses utiles encore intactes, laissant Madris dans une apathie qui cachait une fureur grandissante. Si un tel massacre était arrivé, c'est que des fautes avaient été commises. Un manquement à leur dieu... Il eut le courage de retourner dans la forge cinq jours après le massacre. Il leur donna un semblant d'enterrement, dans la cour. Curieusement, il ne pleurait pas, voulant se montrer digne du courage dont avait fait preuve son grand-père. De celui dont avait fait preuve son père, qu'il avait retrouvé le morgenstern de la famille à la main. Il rassembla quelques affaires, un peu de nourriture, un peu d'or que sa famille avait caché dans une autre partie de la maison, et le morgenstern de son grand-père, avant de faire ses adieux à Franz. Il n'avait pas pensé à emporter des vêtements de rechange, considérant les possessions matérielles comme nécessaires mais pas indispensables. Il n'avait plus qu'une seule envie. Protéger les autres. Détruire ceux qui ne croyaient pas en Syor. Et alors, peut-être que le monde tout entier vivrait sans querelles, comme leur village le faisait il y a peu encore...
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Uru
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MessageSujet: Re: Madris   Madris Icon_minitimeSam 10 Mai - 14:19

Bienvenue d'abord.

Hoï, voilà une histoire bien... en accord avec ta carrière.

Au vue des circonstances, je crois que je vais t'accorder un p'tit point de folie, ça collerait parfaitement avec les événements horribles et traumatisants qu'à vécu ton perso.

Je valide néanmoins, et de toutes manières si Syör est pas content, et ben il avait qu'à veiller sur la tranquillité de ton village.
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Madris

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MessageSujet: Re: Madris   Madris Icon_minitimeSam 10 Mai - 14:37

Merci bien ;p
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MessageSujet: Re: Madris   Madris Icon_minitimeJeu 15 Mai - 0:37

Il n'y a aucun problème de mon côté aussi.

Tout à fait d'accord pour le petit point de folie.

Je valide la fiche Smile Il ne te reste plus qu'à nous demander où tu souhaite commencer par PM et on te donnera accès au forum en question Smile
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Uru
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MessageSujet: Re: Madris   Madris Icon_minitimeJeu 15 Mai - 16:38

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MessageSujet: Re: Madris   Madris Icon_minitime

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